𝗦𝗲𝘂𝗹𝗲𝘀 𝟭𝟮 % 𝗱’𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗽𝗼𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗹𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲.
(Source : Enquête « VIRAGE », INED, 2016 - https://lnkd.in/dQ2JCaMt )
Trop souvent, on peut se dire que déposer plainte lorsque l’on a subi un viol ou une agression sexuelle ne servira à rien, qu’il n’y a pas de “preuve”, aucune chance d’être crue, que ce sera “parole contre parole”.
On ne peut que comprendre qu’on se figure cet obstacle tant la prise en charge des femmes victimes peut être améliorée.
Cependant, contre le désespoir, ne pas se résigner.
➡️ le “parole contre parole” n’exclut pas 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗱𝗮𝗺𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿.
La justice fait l’examen des déclarations de chacun, elle recherche les mobiles personnels, les éléments de crédibilité.
La parole des femmes tend doucement à être mieux prise en compte.
➡️ la dénonciation et l’ouverture d’une enquête peuvent amener la découverte d’autres victimes, 𝗹𝗶𝗯𝗲́𝗿𝗲𝗿 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲𝘀 qui vont ensuite se soutenir entre elles.
➡️ la prise de contact avec une association ou un•e avocat•e peut permettre d’éclairer les victimes sur leurs options, de désamorcer certaines inquiétudes et, au moins - et peut être surtout - 𝗱𝗲́𝗰𝗹𝗲𝗻𝗰𝗵𝗲𝗿 𝗹'𝗮𝗰𝗰𝗲̀𝘀 𝗮̀ 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗶𝗻𝘀.
“De toute façon, c’est parole contre parole.”
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